Depuis plus de deux ans, je m’attarde plus intensément à la tradition orale de notre belle langue ainsi qu’à la culture en Ontario français. Je me suis axée sur un milieu et sur un temps bien déterminés, soit mon petit village de Désaulniers du Nipissing Ouest, et ce durant les années 1940 à 1960.
Le cœur de ce projet de 300 pages est sans contredit le travail de tradition orale, fait de mémoire, dans un recueil des mots, des expressions, des proverbes, des patois, des appellations typiques, des anglicismes qui sont propres au milieu et à la période visés dans cette recherche. Beaucoup de franco-ontariens, sinon la plupart, pourront s’y reconnaître et s’amuser à comparer et/ou à adapter les données à leur milieu. Pour la jeune génération, ce recueil pourra devenir source d’inspiration et de découverte.
« Je vois ce livre comme une ressource pédagogique, un document de recherche pour les étudiants de folklore, d’anthropologie et de sociologie. »
Fernande Lavoie-Beaudry, auteure « Les Chutes de Cristal »
« Une ressource comme celle de Florence serait un outil indispensable pour plusieurs étudiants à différents niveaux dans nos écoles. »
Annette Lebrun, enseignante à la retraite
« Ce manuscrit, d’après moi, doit faire partie de l’histoire francophone de l’Ontario. »
André Lefort, administrateur du groupe Facebook « Franco Ontariens du Nord de l’Ontario »
« …question d’évolution et de changements populaires de la langue, c’est une prise de conscience de notre patrimoine culturel. »
Carol Jolin, président de l’Assemblée de la Francophonie de l’Ontario
« …la parlure des francophones du Nord de l’Ontario est colorée et ancrée dans le vécu et l’histoire des gens de la région. »
Carole Lafrenière-Noël, modératrice du groupe Facebook « Franco Ontariens du Nord de l’Ontario »
La 1ère et la dernière chanson sont deux de mes compositions en rapport avec le patrimoine. Les sept autres sont des chansons transmises par ma mère, chantées à capella et de mémoire. Je les considère comme un héritage culturel à conserver.
Mon recueil de poésie « Mots-Saïques » est une réelle mosaïque de mes états d’âme glanés sur 50 ans de ma vie : ce qui me fait vibrer , ce qui me fait craquer, la beauté, la spiritualité, le dégoût et même le désespoir dans des styles et des formes variés, reflétant les étapes typiques de ma vie
Agrémenté par les toiles originales d’une jeune artiste émergente, Renée-Claude Serré, native de Verner
Historique, car ce récit est basé sur un fait réel, un souvenir d’enfance. Un soi-disant sourd-muet est venu héberger pour un certain temps chez les voisins. Nous ignorions qui il était vraiment et d’où il venait.
«La fiction dépasse la réalité dans ce court récit où les personnages, aux traits gonflés, donnent cependant l’heure juste sur les mœurs de ce petit village du moyen-nord de l’Ontario des années 50.
Avec la complicité de ma plume, on peut laisser l’imagination de trois enfants inventer ce qui manque à la réalité pour aller jusqu’au bout et dénouer le mystère troublant la quiétude de leur village.» (p.10)
Les fiches d’étude d’accompagnement
Avec ma formation en enseignement, j’ai voulu procurer un outil pédagogique à nos professeur(e)s des écoles françaises en Ontario. Du matériel franco-ontarien pour nos étudiant(e)s franco-ontarien(ne)s du niveau secondaire et/ou universitaire.
Les thèmes étudiés :
À bien y penser, Désaulniers aura existé une centaine d’années !!! Et il aura été prospère. Et nous verrons comment, à diverses époques, avec sa gare, ses magasins, son bureau de poste, ses deux écoles, sa fromagerie, un hôtel, une maison de pension, l’église et un moulin à scie.
Que serait un village sans ses familles? Par ce livre, je veux surtout rendre justice, de mon mieux, à toutes les valeureuses familles qui ont fondé Désaulniers, à celles qui y ont élevé leur famille, à celles qui y sont restées, aux autres qui sont arrivées plus tard et qui ont aussi fait partie de ce village. Dans la mesure du possible, je veux présenter un profil de chaque famille pionnière.
En hommage à tous nos ascendants, valeureux bâtisseurs de rêves, ceux-là qui se sont tenus debout, envers et contre tous, pour garder leur foi, leur langue et leur culture.
En hommage à ceux qui sont encore là aujourd’hui, fiers de leur passé, tournés vers l’avenir avec espoir, pour passer le flambeau à ceux qui viennent.
En hommage à notre descendance, cette jeunesse franche et brave, garante de son héritage, tenant à bout de bras, avec fidélité, le drapeau de la race.
Jean Céré (1654-1724) - Jean Céré est le fils de François de Sarry (ou Desserey) et de Catherine Sergent (ou Silgent), né vers 1654 à Rivière-Le-Bois à Champagne, France dans le diocèse de Langres. Il serait arrivé au Canada entre 1682-1690 où il s’établit à Côte St-Paul à Montréal.
Jean-Baptiste Céré (devenu Serré) (1848-1945) - Jean-Baptiste Céré (Serré) forgeron, le fils de Gabriel Céré et de Julie Houle est né le 20 mai 1848 à Saint-André Avellin, comté Papineau, Québec.
Le 14 février 1870, il épousa Marie Fournier née vers 1849 à Montebello Que., dans le comté de Papineau.
Au Nipissing Jean Baptiste Serré est sans doute arrivé ici (à Sturgeon Falls) avec la construction du chemin de fer. Le gros de cette construction fut fait en 1882.
Et sa descendance jusqu’en 2022.